Démarche artistique
Ma pratique artistique s’inspire de mes expériences personnelles en lien avec le langage et à travers divers contextes sociolinguistiques. Québécoise et francophone d’origine, je suis née dans un pays où l’on parle majoritairement l’anglais, le Canada. Au cours de mes études, j’ai choisi de fréquenter des universités anglophones, situées cependant dans des villes majoritairement francophones, ou suédoises (Montréal/Canada et Göteborg/Suède).
Ces constants changements de langues et de cultures ont provoqué en moi un fort besoin de définir et d’affirmer mon identité culturelle, que j’exprime à travers ma pratique artistique. Cela m’aide à contre balancer le sentiment de perte, d’assimilation et de confusion qui en découle.
Bien que mes projets soient étroitement liés à un vécu intime, ma pratique artistique soulève des questions sociolinguistiques qui sont, quant à elles, universelles. Par exemple, si l’expérience du spectateur est indéniablement modérée par sa capacité à comprendre une langue donnée – disons le français, l’anglais ou le suédois – quelles en sont les conséquences pour un(e) artiste qui choisit délibérément de situer une œuvre ou une carrière dans un contexte culturel ou linguistique spécifique ? Que peut-il naître et survivre, lors d’une traduction ou d’une absence de traduction ? Quel rôle et pouvoir l’artiste, le spectateur et l’institution culturelle se partagent-ils vis-à-vis un manque à gagner culturel ? Ma conscience de faire partie à la fois d’une minorité et d’une majorité linguistique me motive à répondre à ces questions.
Orientés vers le dialogue et l’échange, mes projets explorent des politiques identitaires et de langue en contexte où une dualité est présente. Je considère qu’entre les sentiments d’inclusion et d’exclusion, d’appartenance ou de trahison, se situe un endroit idéal pour tisser des liens et bâtir un pont. Mon travail s’inscrit dans ce lieu intermédiaire que je consens parfaitement à désigner pour favoriser la rencontre du « Moi » et de « l’Autre ».
Mes médiums sont multiples : objets sculpturaux tels que mégaphones, installations sonores, performances incluant la parole ou l’écriture. Je les utilise pour exprimer mes intérêts autour de thèmes liés au domaine de la linguistique telle que les langues oubliées ou universelles, la perte et le gain lié à la traduction, le verbal et le non-verbal et les jeux de pouvoir.
Ces constants changements de langues et de cultures ont provoqué en moi un fort besoin de définir et d’affirmer mon identité culturelle, que j’exprime à travers ma pratique artistique. Cela m’aide à contre balancer le sentiment de perte, d’assimilation et de confusion qui en découle.
Bien que mes projets soient étroitement liés à un vécu intime, ma pratique artistique soulève des questions sociolinguistiques qui sont, quant à elles, universelles. Par exemple, si l’expérience du spectateur est indéniablement modérée par sa capacité à comprendre une langue donnée – disons le français, l’anglais ou le suédois – quelles en sont les conséquences pour un(e) artiste qui choisit délibérément de situer une œuvre ou une carrière dans un contexte culturel ou linguistique spécifique ? Que peut-il naître et survivre, lors d’une traduction ou d’une absence de traduction ? Quel rôle et pouvoir l’artiste, le spectateur et l’institution culturelle se partagent-ils vis-à-vis un manque à gagner culturel ? Ma conscience de faire partie à la fois d’une minorité et d’une majorité linguistique me motive à répondre à ces questions.
Orientés vers le dialogue et l’échange, mes projets explorent des politiques identitaires et de langue en contexte où une dualité est présente. Je considère qu’entre les sentiments d’inclusion et d’exclusion, d’appartenance ou de trahison, se situe un endroit idéal pour tisser des liens et bâtir un pont. Mon travail s’inscrit dans ce lieu intermédiaire que je consens parfaitement à désigner pour favoriser la rencontre du « Moi » et de « l’Autre ».
Mes médiums sont multiples : objets sculpturaux tels que mégaphones, installations sonores, performances incluant la parole ou l’écriture. Je les utilise pour exprimer mes intérêts autour de thèmes liés au domaine de la linguistique telle que les langues oubliées ou universelles, la perte et le gain lié à la traduction, le verbal et le non-verbal et les jeux de pouvoir.